Obriers : Éditions Monocépage 2019 100% Cinsault (La Pèira Sorties Millésimes Début 2019)

Obriers : Éditions Monocépage 2019 100% Cinsault (La Pèira Sorties Millésimes Début 2019 )

La cuvée Obriers a été mise en bouteille pour la première fois en 2005 en hommage aux cépages Cinsault et Carignan, qui étaient (à l’époque) peu prisés et les plus critiqués du sud de la France. Aujourd’hui, ces deux cépages ont de nouveau le vent en poupe. L’année 2019 a été une année de rendements si faibles à La Pèira que nous n’avons pas été en mesure de procéder à la mise en bouteille de l’Obriers. Mais ne vous inquiétez pas, nous mettrons en bouteille une partie de la cuvée standard de l’Obriers en mars 2020. En attendant, nous avons une surprise passionnante qui remonte à l’idée originale de la cuvée Obriers. La première sortie de ce qui pourrait devenir une série (Obriers : Éditions Monocépage) portant sur des variétés locales ou typiques ou méconnues du sud de la France.

Cette première sortie provient d’une extraordinaire parcelle 100 % Cinsault.

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Éditions Monocépage : Une Parcelle Extraordinaire de Cinsault

Actuellement, certaines personnes considèrent le Cinsault comme le Pinot Noir du Sud.
Pourtant, il était considéré pendant une ou deux décennies, avec le Carignan et d’autres, comme l’un des cépages les plus méprisés et les plus rejetés. Des subventions étaient même accordées aux producteurs qui décidaient de s’en débarrasser pour planter un cépage plus vendeur.

Il était considéré comme un cépage sans aucune valeur, uniquement valable pour les assemblages et les rosés sans importance.

À partir des années 1980, les plantations ne représentaient plus qu’une fraction de ce qu’elles étaient autrefois.

Le Cinsault est ainsi décrit dans l’Oxford Companion to Wine :

« Les vins qu’il produit ont tendance à être plus légers, plus doux et, dans leur extrême jeunesse, plus aromatiques que la plupart de ses pairs. »

Jancis Robinson écrit : « Avec sa peau plus légère et son parfum doux, il convient particulièrement aux rosés et aux rouges fruités et précoces, bien qu’il faille de faibles rende- ments pour en faire ressortir une véritable saveur. »

En 2005, nous avons décidé de faire quelque chose de merveilleux avec ces cépages de Cinsault et de Carignan. Robert Parker, aujourd’hui retraité, décrit le premier millésime qu’il a dégusté (le 2006) comme suit :

« Il se situe entre un grand Côte-Rôtie et un Hermitage supérieur. »